« J’ai du voir West side story 300 fois! A une époque je le regardais quasiment tous les jours.
Mes parents étaient très occupés et musiciens. Alors on me laissait rêver et chanter devant l’écran.
A six ans ce sont des choses qui rentrent en vous, vous façonnent, vous font.
J’apprenais l’anglais, la ségrégation, le swing, l’attirance des corps… en chantant. 

Aujourd’hui au Moulin Rouge, quand je suis sur scène,
je pense à Marilyn dans ‘Some Like It Hot’, à Liza Minelli dans ‘Cabaret’…
Et je me dis que j’ai glissé doucement, de l’écran de mon enfance à la réalité,
du cinéma, aux planches des cabarets de Jazz, et c’est très bien comme ça »

                                                                    Maxime Plisson 

 

 

 

Jazz & Cinéma

 

Maxime a grandi dans les rues de Rochefort,
entourée par les couleurs pastels des Demoiselles de monsieur Demy.
Elle a été bercé par Marry Poppins, Singing in the rain et West Side Story,
dont elle usait les bandes VHS jusqu’à la rupture.
Dès l’âge de 6 ans, elle aimait le jazz…
Elle le chantait déjà comme on parle à la boulangère ou comme on respire.

Jazz & Cinéma, c’était surement une façon de rendre hommage à l’enfant qu’elle était.

Dans ce programme, le quartet s’applique à voyager dans le répertoire fabuleux des grands standards,
issus de films ou de comédies musicales.
Ce sont des choix du cœur car il serait impossible d’être exhaustif sur un sujet si vaste. 

Ils nous font découvrir la relation passionnelle du jazz et du cinéma
qui au fil des décennies, se sont mutuellement inspirés.
Les arrangements ciselés du quartet nous font passer derrière l’écran,
tout en proposant de nouveaux horizons à ces chansons connues de tous.